Aile rigide: Assemblage de la structure
On attaque enfin l'assemblage de l'aile rigide, puisque tous les éléments sont enfin prêts! On commence par installer un marbre, c'est-à-dire deux éléments qui forment un plan parfait. On utilise pour ça le morceau de mât récupéré sur l'épave et un tube en ferraille de 6m, que l'on rallongera, l'aile faisant 7 mètres.
Pour ne pas cumuler des erreurs, on part bien d'équerre à notre marbre. Sur chacune des nervures, un petit repère permet de bien la positionner en largeur. Pour la longueur, on met des entretoises entre chaque nervure, on ne peut donc pas avoir de surprise de ce côté là.
Ça a rapidement de la gueule…
Parfois, l'assemblage est un peu compliqué. Les nervures en contre-plaqué ont été coupées il y a longtemps, et ont un peu travaillé. On colle avec un pistolet à colle, provisoirement.
On vérifie le boulot de temps en temps , mais tout se passe à merveille…
À la vue des fentes qui s'aligent toutes, bien comme il faut, on se réjouit d'avance d'y poser les L en UD.
En moins de 3 heures, toutes les nervures sont assemblées, l'aile a sa taille définitive!
Le lendemain, on s'attaque à la mise en place du nez, et du plat qui viendra accueillir le volet de fuite.
Après une fixation provisoire à l'aide de vis, on colle le tout à la résine:
Puis on assemble le volet de fuite:
Franck nous finit les L aux ciseaux… Et je les mets en place dans la foulée.
On les fixe à la colle à chaud. J'utilise un gabarit pour respecter l'entre-axe, ce qui a pour effet de redresser les nervures.
Pour mettre en place les L du bas, il faut installer quelques berceaux de ficelles. On glisse ensuite les L dedans, et on les colle à chaud, toujours avec le petit pistolet qui s'avère bien pratique pour ce travail.
Pendant que je fais quelques photos, Franck passe beaucoup de temps à poncer patiemment le dessus des L, pour qu'ils soient bien lisses et collent ensuite parfaitement aux peaux. Comme toutes les lisses ont été installées, il n'a plus beaucoup de place dans ce quadrillage serré…
On installe également un renfort, pour diffuser les efforts que reprendra la nervure du milieu qui reçoit le mât. On fabrique des petites poutres en U, et on les colle en V, pour renvoyer l'effort sur les L. Vous voulez qu'on vous fasse tout l'alphabet ?!
Franck retouche également le CP de fuite, qui est un peu trop large.
Les chutes de l'UD qui avait été utilisé pour faire le mât, sont ressorties (Anacoluthe ?!), et on les utilise pour construire deux croisillons en avant et en arrière du mât.
On installe le tissu, on l'imprègne aussi bien que possible de résine, et on le tend avec soin, avant de le fixer sur les nervures avec des petits taquets en CP.
On installe ensuite le volet de bord de fuite, dans le prolongement de profil. Les peaux seront ensuite posées sur l'intégralité du profil et, on redécoupera à la disqueuse entre l'aile et le volet, pour ensuite le réassembler à l'aile, mais sur charnière, cette fois.
La suite au prochain numéro !!
Mais avant, quelques panoramiques, issus de l'assemblage de plusieurs photos :
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