Meuble pour la cuisine
Iroise avait besoin d'un meuble au dessus de l'évier. Il fallait qu'il ne tienne pas trop de place pour ne pas gêner l'accès à l'évier et avoir une partie qui constitue un bac en pente, pour que la vaisselle puisse s'égoutter toute seule. J'ai donc commencé par un gabarit en carton, pour être sûr que l'espace occupé par mon meuble convienne.
Ensuite, j'ai fabriqué la même chose en bois, et comme c'était «serré-serré», j'ai encore vérifié et retouché sur place, pour que tout soit nickel. Le bac de gauche est celui d'égouttage, le reste a été conçu sans fonction particulière, on verra bien ce qui peut trouver sa place là-dedans!
Après, il a fallu démonter le meuble, et coller à la résine un tissu sur chaque face, pour que le meuble ne craigne plus l'humidité. Après ponçage, je me retrouve encore avec un sacré puzzle à assembler…
N'écoutant que mon courage, j'assemble ! Il faut encore rajouter le passe-coque, qui récuperera l'eau d'écoulement de la vaisselle, pour l'emmener jusqu'à l'évier. J'installe aussi deux petites parois dans le bac de séchage, pour les couverts.
Vous aurez bientôt des photos de la cuisine terminée.
J'attaque maintenant le support de panneaux solaires. Le but est d'habiter dans le bateau dans les 15 jours, et il me faut de l'électricité, quand même. J'ai acheté pour 200€ de cable électrique, reste à tout installer. Un copain, qui vient de changer ses batteries, m'a donné les anciennes : merci Guillaume !
Alors, un départ pour Mada fin juillet, peut-être ?! Mmm, ça sera donc sans avoir beaucoup testé le voilier avant, dans ce cas…
Et puisqu'on parle bateau, voilà une petite découverte qui m'a bien plu. Il s'agit d'une chanson de la québecoise Klô Pelgag :
Et voici les paroles:
J'ai croqué ta pomme ta pomme d'Adam
Et depuis je n'ai jamais eu froid
De corridors autres que ton corps
Ton corps est ceint de fleurons glorieux
J'ai pris ton bateau, ton bateau en papier
Je n'avais jamais vu la mer avant en bottes d'eau
Ou même en souliers
Je n'avais jamais vu la mort avant
J'ai inventé une île, une île à colorier
Mais je n'ai rien pour tailler nos crayons
Comme des rames qui auraient trop ramées
Nos couleurs ont fini par s'estomper
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur toi
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur toi
J'ai construit un radeau pas plus grand que nous deux
On pourrait réinventer nos couleurs et notre épave
Ce serait un pavé on s'assoirait dessus pour exister
J'ai reçu un coup, un coup de téléphone
C'était un appel outre-mer un coup de toi,
C'est un coup de la terre je l'ai reçu en plein dans la vie
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur toi
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur toi
Quand tu as pris l'eau, l'au-delà de l'eau
Je crois que j'en ai avalé et tu sais le rhume
Que tu m'avais donné je l'ai perdu quand tu t'es noyé
J'ai hissé ton nom, ton visage, ta douceur
Au plus haut des mâts de mon coeur.
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur toi
J'ai cassé l'aviron, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ta tête, j'lai cassé sur ton cœur.
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