Travaux divers et balade

Le blog, après une petite période de latence, reprend du poil de la bête ! Hélas, pas mal d'articles techniques puisque c'est le gros de nos occupations, en ce moment…

Depuis décembre, je travaille énormément avec Franck, après avoir fait appel à lui pour prolonger la capote du cockpit de Tan, un gros catamaran du mouillage. On voit bien sur les différentes photos l'avancée qui existe déjà, avec les panneaux solaires dessus et la rallonge que nous avons fabriquée. On remarque la structure faite de petites poutres en I, qui sera ensuite cachée avec un double plafond. Un gros boulot.

 

Nous avons calé notre structure sur les barres en inox puis nous avons straté notre avancée à celle existante. Le lendemain, une secousse a fait tomber les cales et, miracle de l'époxy, la structure tenait d'elle-même, malgré le porte-à-faux de 2 mètres ! Il fallait aller marcher en bout pour que la structure fléchisse de deux petits centimètres. Ça ne se voit pas sur les photos suivantes mais, sur l'arrière, la structure ne repose pas sur les barres inox. Nous avons fini par y mettre une jolie cale en bois et un gros boulon pour renforcer la fixation, au cas où le vent s'engouffrerait sous la structure.

Après ça, en même temps que nous fabriquons deux belles annexes, une pour Kalou, l'autre pour le nouveau bateau de Franck (la machine bizarre, sur les annexes, c'est l'IMPREGNATOR, mais nous en reparlerons dans un prochain article), nous nous attaquons à la réalisation d'une charpente, à deux pas de l'ACHM. Deux jours de boulot, ce sera vite plié. C'est un couvreur qui s'occupe ensuite de la couverture. Une seule petite difficulté sur ce chantier, l'arba biais et ses engueulements, en orange. Ah oui, et puis le container sur lequel nous nous fixons, qui n'est pas de niveau. Un détail…

Puis nous reprenons nos annexes, ainsi que divers petits boulots… Ça a commencé à partir en live quand Franck s'est attaqué à la peinture. Parce que Franck déteste la peinture… Et plus il déteste, plus il fait mal, il déteste donc encore plus, et fait encore plus mal… Vous voyez le problème ?

Après cinq couches de jaune, alors qu'on voit toujours le bois par transparence, Franck commence… à voir rouge… Quand Jean-Lou passe en lui disant que le jaune, de toutes façons, ça couvre pas, Franck va chercher le rouge dans mon casier et le benne avec rage dans le jaune… C'est dommage, parce qu'on avait du jaune, du rouge, et même une bombe de peinture orange, pour varier les plaisirs ! Du coup, on ne se retrouve plus qu'avec une seule couleur… On finit par trouver un peu de noir dans l'atelier, pour faire les listons. On profite du fait d'avoir à faire aussi un peu de blanc sur une dérive pour parfaire la déco. Et Franck retrouve presque le sourire quand il fignole le dernier œil à l'étrave de son annexe !

Et puis, heureusement, on a des marins négligents, pour se marrer un coup. Là, j'avoue, on a rigolé pendant une bonne demi-heure, en attendant le plus haut de la marée haute ! Et y'avait du monde au spectacle.

Nous partons ensuite en week-end parce que, quand même, hein, faut pas bourrer ! Huit heures de nav. pour faire dix milles. En partant, il a même fallu déhaler le bateau en tirant sur les avirons depuis une annexe pour sortir du mouillage, les bords nous ramenaient à chaque fois à notre point de départ. Le vent a fini par se lever, très faible, ce qui fait qu'on a pu sortir le spi, mais on a fini avec un quart d'heure de moteur, fixé sur une annexe à couple. Puis, c'est Pitalugue qui nous rejoint, et se met également à couple.

On est en période de grande marée et on voit bien le platier, derrière les deux bateaux à couple. Des pêcheurs chassent le poulpe sans vraiment de succès. Oumi est venue nous rejoindre; elle en profite pour me tresser et Francky répète pour son petit concert breton !

Pitalugue est à vendre, des acheteurs potentiels viennent l'essayer et… sont très emballés ! Ce n'est pas le cas de Guillaume et Chloé, qui commencent à se rendre compte de la triste réalité : même s'ils peuvent retarder la vente de quinze jours, oui, à la fin du mois, ils seront en France, dans une grisaille monumentale !! Allez, souriez, vous n'y êtes pas encore !!

Le sur-lendemain, nous profitons d'un bon vent pour rentrer à Dzaoudzi. Il nous faudra deux fois moins de temps qu'à l'aller, malgré un rapala qui se prendra dans le platier et qu'il faudra aller décrocher à la nage, dans 2m50 d'eau… J'ai vu la quille avec pas beaucoup d'eau en dessous, mais Franck m'assure qu'elle n'a jamais touché ! Tant mieux…

Et vlan, une semaine après, le facteur m'amène un colis. Destinataire ? Les voiliers Pitalugue, KiDu, Irma et Peerliane. Il faut donc attendre que tout ce petit monde soit là pour ouvrir le colis, et avec tout ce qu'il y a de bon à manger là-dedans, nous improvisons rapidement une petite bouffe ! Merci, les Matoulay !!

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Comments

[Loïc]

Oui ben c'est normal que le container y soit pas droit, si t'y a mis un arbre à biais, c'est pas la peine de vous disputer pour ça. Et pis d'abord on dit engueulades et pas engueulements.



Et c'est qui le gros malin qui est monté sur le bout de bois qui tient juste avec de la colle sur une tranche pour voir quand ça casserait ?

Le pire c'est que t'as tellement de veine que ça casse même pas.